Selon une étude récente de l’Insee, près de 30% des travailleurs français envisagent une reconversion professionnelle, un chiffre qui a doublé en l’espace d’une décennie. C’est dans ce contexte, que beaucoup de personnes envisagent de créer une micro-entreprise.
Cette transition vers l’entreprenariat individuel est souvent synonyme d’indépendance et de liberté, mais elle soulève également de nombreuses questions, notamment celle du choix de la banque pour gérer efficacement cette nouvelle aventure.
Entre les offres alléchantes et les promesses séduisantes, comment s’y retrouver et faire le choix le plus judicieux ? Retour sur les critères à prendre en compte pour sélectionner la banque la plus adaptée à votre projet.
Choisir la bonne banque pour son auto-entreprise
- 1 Choisir la bonne banque pour son auto-entreprise
- 2 Les offres de bienvenue des différentes banques
- 3 Les obligations légales de l’auto-entrepreneur
- 4 Évaluation des options de financement pour les entrepreneurs individuels
- 5 Obtenir cette aide pour les créateurs ou repreneurs d’entreprises
- 6 Maxime (Limoges) : « j’ai du trouver une banque qui me propose des solutions adaptées à ma situation »
La transition vers l’indépendance professionnelle est un moment clé pour tout entrepreneur. Une étape fondamentale est la gestion des finances, qui nécessite une séparation claire entre les dépenses professionnelles et personnelles.
Le choix d’une banque adaptée aux besoins de l’auto-entrepreneur est donc essentiel.
Parmi les établissements bancaires les plus prisés des auto-entrepreneurs, des noms comme Indy, Qonto, Blank ou encore Revolut Business se distinguent.
Chacun de ces acteurs offre des avantages spécifiques. Par exemple, pour les entrepreneurs débutants soucieux de maîtriser leur budget, Indy et Finom proposent des services de base gratuits.
Pour ceux qui souhaitent bénéficier de services plus sophistiqués, tels qu’une gestion financière optimisée, un service client disponible et réactif ou une comptabilité intégrée, Qonto et Blank sont à privilégier.
Les entrepreneurs qui envisagent des opérations à l’étranger devraient se tourner vers Revolut Business et N26 Business, reconnues pour leurs comptes professionnels sans frais additionnels pour les transactions internationales.
Il faut savoir aussi que
Avantages | Établissements bancaires |
---|---|
💰 Services de base gratuits | Indy, Finom |
📅 Gestion financière optimisée, service client disponible et réactif, comptabilité intégrée | Qonto, Blank |
🌐 Comptes professionnels sans frais additionnels pour les transactions internationales | Revolut Business, N26 Business |
Les offres de bienvenue des différentes banques
Les néobanques proposent actuellement diverses offres de bienvenue attractives pour leurs nouveaux clients. Voici un aperçu des principales offres en cours :
Qonto
La banque propose un mois d’essai gratuit pour permettre aux nouveaux utilisateurs de découvrir ses services. Une prime de parrainage pouvant atteindre 160 € est également offerte. Le parrain reçoit 80 € après 50 € d’achats avec la carte physique dans les 60 jours, et 80 € supplémentaires si les dépenses atteignent 3 000 € sur la même période.
Indy
Indy met à disposition un compte professionnel gratuit, incluant des virements SEPA illimités ainsi que des outils comptables automatisés pour simplifier la gestion financière des entrepreneurs.
Blank
Blank propose une offre accessible à partir de 6 € HT par mois, incluant des outils de gestion fiscale automatisés pour optimiser le suivi comptable et administratif des indépendants.
Revolut
Revolut offre un bonus de 10 € à l’ouverture d’un compte. Les nouveaux clients peuvent également bénéficier d’un abonnement Premium gratuit pendant trois mois, leur permettant d’accéder à des fonctionnalités avancées sans frais. En outre, Revolut propose des avantages exclusifs, comme un accès en avant-première à la prévente des billets pour les NBA Paris Games 2025, ainsi qu’un crédit de 20 € offert aux nouveaux utilisateurs. Ajoutons que la banque en ligne Revolut propose un prime de bienvenue intéressante à ses nouveaux clients pour encourager l’ouverture de nouveaux comptes.
N26
N26 met en place une prime de parrainage où le parrain et le filleul reçoivent chacun 10 € lors de l’ouverture d’un compte via parrainage. Par ailleurs, une offre spéciale pour startups permet de bénéficier de trois mois gratuits sur le compte N26 Smart (habituellement à 4,90 €/mois) et d’un bon de bienvenue de 30 €, réservé aux startups basées en France et en Allemagne.
Les obligations légales de l’auto-entrepreneur
L’ouverture d’un compte bancaire professionnel n’est pas une obligation lors du lancement de la micro-entreprise. Si le chiffre d’affaires annuel franchit le seuil de 10 000€ pendant deux ans d’affilée, l’auto-entrepreneur est contraint d’ouvrir un compte dédié à son activité. Cela facilite le tri entre les transactions personnelles et professionnelles.
Si jamais une banque refuse d’ouvrir ce compte, il existe une solution de secours : la procédure du “droit au compte” auprès de la Banque de France, qui se chargera de désigner une banque tenue d’ouvrir un compte. Le compte professionnel présente des avantages non négligeables, comme un accompagnement sur mesure dans la gestion du compte, spécifiquement adapté aux besoins des professionnels.
- Seuil de chiffre d’affaires pour l’obligation d’un compte professionnel : 10 000€ pendant deux ans d’affilée
- Solution en cas de refus d’ouverture de compte : procédure du “droit au compte” auprès de la Banque de France
- Avantages du compte professionnel : accompagnement sur mesure, gestion adaptée aux besoins des professionnels
Évaluation des options de financement pour les entrepreneurs individuels
En dehors du choix de l’institution bancaire, il est également important pour les entrepreneurs individuels de se pencher sur les différentes sources de financement disponibles pour soutenir leur activité. Les options varient selon les besoins spécifiques de l’entreprise, allant des prêts bancaires traditionnels aux investisseurs privés, en passant par le financement participatif et les subventions publiques.
Les prêts bancaires traditionnels peuvent être une solution fiable pour les entrepreneurs qui ont besoin d’un financement initial pour démarrer leur activité. Ces prêts exigent souvent des garanties et une solide historique de crédit. En revanche, les investisseurs privés, tels que les business angels ou les capital-risqueurs, peuvent être une option pour les entreprises à fort potentiel de croissance. Ces investisseurs apportent non seulement un financement, mais également une expertise et un réseau de contacts précieux.
Le financement participatif, ou crowdfunding, est une autre avenue à considérer. Il permet aux entrepreneurs de lever des fonds auprès d’un large public, généralement via une plateforme en ligne. Les subventions publiques, bien que plus difficiles à obtenir, peuvent fournir un soutien financier sans nécessiter de remboursement. Il est recommandé aux entrepreneurs de consulter un conseiller financier ou un spécialiste du développement d’entreprise pour envisager ces options et choisir celle qui convient le mieux à leur situation.
Obtenir cette aide pour les créateurs ou repreneurs d’entreprises
Maxime (Limoges) : « j’ai du trouver une banque qui me propose des solutions adaptées à ma situation »
En tant qu’entrepreneur, j’ai été confronté à la complexité de la gestion des cotisations sociales. Lors de ma transition en auto-entreprise, j’ai dû naviguer entre l’URSSAF, le RSI et la MSA. Mon objectif était de trouver une banque capable de m’accompagner efficacement dans cette démarche.
Parmi les points clés, la déclaration du chiffre d’affaires et la gestion de la dette sociale ont été les plus délicats. Il m’était essentiel de trouver une banque qui me propose des solutions adaptées à ma situation et qui puisse m’accompagner dans ma reconversion professionnelle.
La question des dettes effacées par la Banque de France mais réclamées par le RSI a également été un sujet de préoccupation. J’ai donc cherché une banque qui pouvait m’offrir une assistance juridique pour me défendre contre de telles réclamations. Au final, j’ai opté pour une banque qui avait une bonne expérience avec les entrepreneurs et qui proposait des services dédiés à la gestion des cotisations sociales.