Aujourd’hui, le digital s’infiltre dans tous les secteurs, toutes les fonctions, tous les métiers. Même ceux qu’on pensait “non concernés”. Résultat : que vous soyez étudiant, en poste ou en pleine reconversion, certaines compétences numériques deviennent de vrais boosters d’employabilité. Pas besoin de tout maîtriser, mais en connaître les bases (voire un peu plus) peut clairement faire la différence.
1. La communication digitale : raconter, mais pas n’importe comment
- 1 1. La communication digitale : raconter, mais pas n’importe comment
- 2 2. La data : savoir lire entre les chiffres
- 3 3. L’e-réputation : ce qu’on dit de vous compte plus que vous ne le pensez
- 4 4. Le SEO : pas juste une affaire de mots-clés
- 5 5. L’UX design : penser pour les autres
- 6 En vrai, ce n’est pas si compliqué
Communiquer sur Internet, ça a l’air simple. Un post Instagram, un mail bien envoyé, un article bien écrit… Et pourtant. La communication digitale, la vraie, demande un vrai sens du timing, du message et du public. Il faut savoir capter l’attention, transmettre une idée, déclencher une réaction, parfois en moins de 10 secondes.
Ça s’apprend. Et pas uniquement dans les livres. Ça se teste, ça s’ajuste. Il faut comprendre les formats, les plateformes, les algorithmes parfois… mais aussi le ton, les images, les émotions. Et surtout : ce que les gens attendent vraiment.
Ceux qui savent manier les bons outils (Canva, Mailchimp, Hootsuite…) tout en gardant un œil sur la stratégie prennent une longueur d’avance. Et ils sont rares.
2. La data : savoir lire entre les chiffres
On ne vous demande pas de devenir analyste ou codeur. Mais un minimum de compréhension des données est devenu indispensable dans presque tous les métiers. Comprendre ce que signifie un taux de rebond élevé, savoir analyser une campagne d’emailing, détecter pourquoi une page ne convertit pas… c’est aujourd’hui le quotidien de beaucoup de pros, même hors du marketing.
Là encore, pas besoin d’être expert. Mais si vous savez vous débrouiller avec Google Analytics, quelques tableaux de bord et une bonne lecture des KPIs, vous aurez déjà une longueur d’avance. Sans parler de la capacité à prendre des décisions basées sur des faits, pas juste sur une intuition.
3. L’e-réputation : ce qu’on dit de vous compte plus que vous ne le pensez
On a tous déjà googlé une entreprise, un collègue, un client… Ce qu’on trouve en ligne peut peser lourd, parfois sans qu’on s’en rende compte. Et une mauvaise réputation, ça peut coûter très cher, en opportunités, en crédibilité, voire en chiffre d’affaires.
Savoir gérer une réputation en ligne, c’est donc savoir anticiper, répondre intelligemment, bâtir une image cohérente et crédible. Pour découvrir l’étendue de ce champ d’expertise, il peut être utile de se pencher sur les métiers nécessaires à la bonne réputation en ligne (community manager, consultant SEO, chargé de communication…). Ceux qui jouent un rôle de plus en plus stratégique dans les entreprises.
4. Le SEO : pas juste une affaire de mots-clés
On entend régulièrement parler de référencement naturel, mais on ne réalise pas toujours à quel point il pèse dans la balance. En gros, si une entreprise n’apparaît pas dans les premiers résultats de Google, c’est comme si elle n’existait pas. Et ce principe-là vaut aussi pour une offre d’emploi, un blog, une fiche produit ou même… votre profil LinkedIn.
Comprendre le SEO, ce n’est pas juste caser trois mots-clés dans un article. C’est réfléchir à la manière dont les gens cherchent, aux réponses qu’ils attendent, à la structure d’un site ou à la vitesse de chargement d’une page.
Vous n’avez pas besoin d’un bac+5 en marketing digital pour vous y mettre. Il existe de nombreuses ressources en ligne, gratuites ou non. Se former dans le digital avec 410-gone.fr est une bonne porte d’entrée.
5. L’UX design : penser pour les autres
L’UX, c’est ce qui fait qu’un site est simple à utiliser, une app agréable à parcourir, ou qu’un tunnel d’achat ne se termine pas par un abandon de panier. En clair : l’UX design, c’est penser à la place de l’utilisateur, avant même qu’il ne clique.
Même si ce n’est pas votre cœur de métier, avoir cette sensibilité peut vraiment faire la différence. C’est utile quand vous devez créer une présentation, pitcher un projet, ou même organiser une réunion. Si vous savez rendre l’expérience fluide, claire, intuitive… vous devenez précieux. Aujourd’hui, les recruteurs regardent de plus en plus cette capacité à “penser utilisateur”, même dans les métiers non-tech.
En vrai, ce n’est pas si compliqué
Ce qu’il faut retenir, c’est que ces compétences ne sont pas réservées aux spécialistes. Elles sont accessibles, souvent gratuites à apprendre, et surtout : elles montrent que vous êtes capable de vous adapter, de comprendre les enjeux d’aujourd’hui, et de jouer collectif.
Alors non, vous n’avez pas besoin de tout apprendre en même temps. Mais se former un peu, tester, creuser un sujet qui vous attire, c’est déjà un bon départ. Et si vous ne savez pas trop où aller, prenez le temps de vous poser les bonnes questions.
